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Humains et loups : le défi de la cohabitation
La CIPRA a mené de nombreux entretiens avec des scientifiques, des représentant·e·s des administrations et des acteur·trice·s de terrain, au-delà des frontières régionales et nationales, mais aussi sociales et culturelles. Elle a recueilli entre autres les expériences, les points de vue et les pratiques de berger·ère·s et d’environnementalistes en matière de cohabitation avec le loup dans les Alpes. Le rapport final du projet pointe la nécessité d’une communication factuelle, neutre et transparente pour instaurer la confiance et mieux informer les parties prenantes et le public. Un autre constat concerne le métier de berger·ère, plus important que jamais depuis le retour des grands prédateurs. Pour améliorer la reconnaissance sociale et les revenus de la profession, il est nécessaire de professionnaliser la formation et de renforcer les réseaux entre les acteur·trice·s du pastoralisme. Les entretiens ont souligné par ailleurs la nécessité de développer le suivi des populations au niveau suprarégional et transnational, et d’améliorer les mesures de protection des troupeaux.
Depuis le retour du loup, le travail des bergères et des bergers est devenu de plus en plus complexe. Une étude réalisée dans le Tyrol du Sud, en France, en Suisse et en Autriche a analysé les potentiels et les défis de la mise en place d’une organisation pastoraliste transfrontalière. Le rapport du projet et l’étude sont disponibles en ligne. La CIPRA développe actuellement sur la base de ces résultats un projet de réalisation consacré aux enjeux de la communication dans un contexte de tensions.
Sources et informations complémentaires : www.cipra.org/connaissances-loup