Représentations de la CIPRA

Outils personnels

  Filtres de recherche  

Nouveautés

Le tourisme alpin de demain

17/02/2022 / Veronika Hribernik, CIPRA International
Les résultats du projet de la CIPRA « Reset tourisme alpin » montrent comment le secteur du tourisme peut fonctionner de manière plus résiliente et plus respectueuse de l’environnement.
Image caption:
Avec les efforts de tous·toutes, un nouveau départ pour un tourisme alpin climatiquement neutre, participatif et résilient est possible. © Damian Markutt, Unsplash

Directives claires en matière de durabilité, échanges constructifs entre les pays et les régions, incitations à utiliser des modes de transport durables pour se rendre sur son lieu de vacances : de nombreuses approches existent déjà pour promouvoir des formes de tourisme plus douces. Dans le cadre d’un webinaire et de groupes de réflexion mis en place dans les pays alpins, l’équipe du projet « Reset tourisme alpin » a élaboré avec des expert·e·s et des responsables du développement territorial d’autres stratégies pour un tourisme alpin climatiquement neutre et résilient. Leurs conclusions : des stratégies cohérentes sont nécessaires pour gérer les flux touristiques et assurer la médiation entre les différentes parties prenantes et les utilisateur·trice·s. Les aides publiques doivent soutenir des innovations durables plutôt que des offres touristiques dommageables pour l’environnement. Pour cela, elles doivent s’inscrire dans le cadre de stratégies durables. À long terme, les conditions de travail doivent être améliorées dans le secteur, et le problème du travail saisonnier doit être résolu. « Nous disséminons maintenant les résultats dans le cadre de la SUERA et de la Convention alpine, et poursuivons la mise en œuvre à long terme de ces mesures pour que le tourisme alpin se développe dans une direction durable », déclare Jakob Dietachmair, directeur adjoint de CIPRA International.

Le rapport final est disponible en allemand et en anglais sur la page du projet. Le projet « Reset tourisme alpin » a été financé par le ministère allemand de l’Environnement, de la Protection de la nature, de la Sûreté nucléaire et de la Protection des consommateurs (BMUV).