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Italie : transports publics de moins en moins utilisés
15/05/2008
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alpMedia
Les citoyennes et citoyens italiens se détournent des transports publics. La méfiance à leur égard est particulière-ment importante dans les grandes villes.
Selon l'Association nationale des entreprises de transports publics (ASSTRA), le recul du nombre d'usagers dans les grandes villes a surtout des causes sociologiques : les citoyens ont moins confiance dans les services publics, y compris dans les transports. En outre, le sentiment général d'insécurité augmente et l'on a peur de se retrouver dans un moyen de transport public. Malgré la hausse du prix de l'essence, priorité est donnée à la voiture - en ville également - ce qui entraîne une augmentation du volume de trafic et des embouteillages.
Dans les zones périphériques, où l'offre en transports publics est moindre, la dépendance par rapport à la voiture est encore plus marquée. Selon l'Institut statistique national ISTAT, la région de la vallée d'Aoste - la région alpine d'Italie par excellence - est celle où l'on compte le plus de voitures par habitant. On y dénombre 1061 voitures pour 1000 habitant-e-s, soit presque deux fois plus que la moyenne nationale (598 voiture/habitant).
Source : Agence ANSA
Dans les zones périphériques, où l'offre en transports publics est moindre, la dépendance par rapport à la voiture est encore plus marquée. Selon l'Institut statistique national ISTAT, la région de la vallée d'Aoste - la région alpine d'Italie par excellence - est celle où l'on compte le plus de voitures par habitant. On y dénombre 1061 voitures pour 1000 habitant-e-s, soit presque deux fois plus que la moyenne nationale (598 voiture/habitant).
Source : Agence ANSA