Les éléments essentiels de ce vote portaient sur l'acception contraignante des coûts environnementaux et de la santé comme des "coûts externes" et sur l'exigence de soumettre une méthodologie pour un calcul des coûts externes dus au trafic lourd qui soit harmonisé à l'échelle européenne. Si ce modèle ne peut être mis en œuvre en l'espace de trois ans, les différents pays membres seront autorisés à inclure des coûts externes, de manière indépendante. Pour la première fois, on a ainsi défini un calendrier contraignant pour l'introduction des coûts externes.
La future taxe peut aussi être étendue au réseau routier secondaire. Dans les régions sensibles comme les Alpes, on peut encore augmenter les coûts moyens de 25%. C'est maintenant au tour du Parlement de l'UE réuni en plénum et du Conseil des ministres de l'environnement d'examiner cette décision, probablement encore en décembre. On peut s'attendre à d'âpres controverses.
Source et infos : www.europarl.at/europarl/default (de)