Le parc national de Stelvio, l’un des parcs nationaux les plus importants des Alpes, a été de facto démantelé et réparti en trois espaces protégés régionaux.  Les territoires concernés émettent cependant des signaux intéressants : ils proposent, par exemple, l’aménagement de nouveaux espaces protégés, ou l’agrandissement de ceux qui existent, et prennent des initiatives pour la mise en réseau des espaces protégés. Ces propositions méritent d’être écoutées mais il n’y a souvent personne qui soit prêt à le faire.  La Convention alpine et son protocole « Protection de la Nature » sont et restent un point de référence important. Mais tant que les accords internationaux sont embourbés au niveau des négociations diplomatiques et ne s’occupent pas de la situation réelle, ils ne peuvent guère apporter de réponse aux gens qui vivent dans les parcs. CIPRA Italie s’est penchée sur ce problème et a rédigé une stratégie pour les espaces protégés. Le chemin a été long, parsemé de discussions parfois véhémentes entre les organisations membres, qui représentent des cultures et des sensibilités différentes. Ils ont passé au crible l’évolution de la gestion des espaces protégés jusqu’à présent. Etant donné que les personnes concernées sur place sont impliquées dans le système complexe des espaces protégés, cette stratégie peut apporter des réponses aussi bien pour la protection de la biodiversité que sur les attentes en termes de qualité de vie.  En adressant ce document aux acteurs de la Convention alpine, CIPRA Italie encourage ces derniers à passer de la parole aux actes.   

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Source: Rapport annuel 2015, CIPRA International, http://www.cipra.org/rapport-annuels