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« Sweet mountains » au lieu d’un tourisme de masse

05/02/2015 / alpMedia
Un réseau de villages et d’entreprises des Alpes occidentales italiennes s’engage dans une nouvelle approche du tourisme en montagne, en valorisant les différences et les spécificités de ses membres.
Image caption:
Turin/IT avec les Alpes occidentales en toile de fond : l’initiative « Sweet Mountains » mise sur l’authenticité de la montagne. © CIPRA International

Dans les Alpes aussi, il y a des « lieux » et des « non-lieux », au sens sociologique du terme. Les « lieux » ont une identité intrinsèque, visible de l’extérieur. À l’opposé, les « non-lieux » sont des espaces interchangeables et anonymes, avec lesquels les touristes n’ont qu’une relation de consommation.


Les « lieux » ont actuellement le vent en poupe : depuis le mois d’octobre de l’année dernière, l’association italienne Dislivelli met en réseau et assure la promotion de destinations et d’entreprises touristiques authentiques des Alpes occidentales italiennes, indissociables de la culture et de la vie montagnardes.

Ces entreprises et ces villages se sont engagés sur la voie d’un tourisme doux et responsable. Doux parce que le rapport de l’homme et de la nature est marqué d’un respect mutuel, et parce que ces acteurs ont choisi des moyens de transport et des activités renonçant aux infrastructures lourdes et aux loisirs pollueurs et bruyants. Et responsables parce qu’elles mettent l’accent sur la valeur ajoutée qui en résulte pour la région, les populations et les visiteurs.

Les villages du projet « sweet mountains » accueillent dans les Alpes tous les amoureux de la montagne qui veulent préserver sa beauté. Ils sont animés par des hommes et des femmes qui leur donnent vie et renforcent leur compétitivité : guides de randonnée, producteurs de fromage, acteurs culturels, écomusées, parcs naturels, magasins de produits locaux... Le réseau proclame aussi ses convictions dans un manifeste : « Personne ne va dans les montagnes pour y retrouver la ville », « Personne n’a le droit de transposer la ville à la montagne », « Les voyageurs ne sont pas une marchandise, mais une personne », ou « Les montagnards ne sont pas des esclaves, mais des hôtes ».

Source et informations complémentaires : http://www.sweetmountains.it/ (it)