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Très controversé : l'héliski dans les Alpes
29/11/2006
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CIPRA Internationale Alpenschutzkommission
On associe généralement la pratique du ski héliporté aux immenses étendues des montagnes canadiennes. Mais le ski héliporté est aussi pratiqué dans les Alpes, où il donne fréquemment lieu à de violentes controverses.
Réd. L'héliski dans les Alpes est un thème sensible : les Alpes sont déjà suréquipées de remontées mécaniques et l'utilisation d'hélicoptères bruyants contribue à mettre à mal ce milieu naturel. C'est pourquoi le ski héliporté a été interdit en Allemagne, en France et dans certaines régions d'Autriche. En Italie, sa pratique se poursuit plus ou moins intensément dans certaines provinces. En Suisse, il existe tout un réseau d'offres qui permettent de profiter de descentes dans la poudreuse sans avoir à se coltiner une pénible ascension.
On ne peut plus imaginer se passer des hélicoptères dans les Alpes : ils sauvent des vies grâce au service de secours en montagne et permettent d'amener provisions et matériel à de nombreux refuges.
L'utilisation de l'hélicoptère pour permettre aux amateurs de poudreuse d'atteindre des versants qui ne sont pas équipés ne représente certes que 2 % environ des mouvements aériens dans l'espace alpin, mais chaque intrusion dans des régions de montagne préservées constitue un dérangement pour les animaux sauvages qui y vivent.
Du point de vue de l'éthique sportive, le ski héliporté est un luxe condamnable qui porte atteinte à l'existence de nombreux êtres vivants. Les vols héliportés sont tout de même au nombre de 15'000 par année en Suisse.
La Suisse possède plus de 42 places d'atterrissage en montagne à des fins touristiques, dont 32 utilisées pour l'héliski. La moitié de ces altisurfaces se trouve à l'intérieur ou à proximité immédiate de sites protégés d'importance nationale, c'est pourquoi le ski héliporté suscite régulièrement des controverses en Suisse. A cela s'ajoute un nombre élevé de vols héliportés illégaux dans tout l'espace alpin.
L'Office fédéral suisse de l'aviation civile a présenté à la fin de l'été un projet de réexamen des places d'atterrissage touristiques en montagne. Ce projet est violemment critiqué par les milieux de protection de la nature car il ne résout pas les conflits actuels entre protection et utilisation. L'objectif devrait être de réduire l'accès à la haute montagne aux interventions nécessaires pour le sauvetage et aux activités économiques indispensables et de sauvegarder les régions de montagne encore intactes.
On ne peut plus imaginer se passer des hélicoptères dans les Alpes : ils sauvent des vies grâce au service de secours en montagne et permettent d'amener provisions et matériel à de nombreux refuges.
L'utilisation de l'hélicoptère pour permettre aux amateurs de poudreuse d'atteindre des versants qui ne sont pas équipés ne représente certes que 2 % environ des mouvements aériens dans l'espace alpin, mais chaque intrusion dans des régions de montagne préservées constitue un dérangement pour les animaux sauvages qui y vivent.
Du point de vue de l'éthique sportive, le ski héliporté est un luxe condamnable qui porte atteinte à l'existence de nombreux êtres vivants. Les vols héliportés sont tout de même au nombre de 15'000 par année en Suisse.
La Suisse possède plus de 42 places d'atterrissage en montagne à des fins touristiques, dont 32 utilisées pour l'héliski. La moitié de ces altisurfaces se trouve à l'intérieur ou à proximité immédiate de sites protégés d'importance nationale, c'est pourquoi le ski héliporté suscite régulièrement des controverses en Suisse. A cela s'ajoute un nombre élevé de vols héliportés illégaux dans tout l'espace alpin.
L'Office fédéral suisse de l'aviation civile a présenté à la fin de l'été un projet de réexamen des places d'atterrissage touristiques en montagne. Ce projet est violemment critiqué par les milieux de protection de la nature car il ne résout pas les conflits actuels entre protection et utilisation. L'objectif devrait être de réduire l'accès à la haute montagne aux interventions nécessaires pour le sauvetage et aux activités économiques indispensables et de sauvegarder les régions de montagne encore intactes.