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Les pistes de ski en Bavière - un conte de fées en hiver ?
20/12/2004
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CIPRA Internationale Alpenschutzkommission
Jusqu'ici les entreprises de remontées mécaniques allemandes lorgnaient d'un oeil envieux leurs voisins autrichiens : Alors que leurs pistes de ski restaient largement sans neige en hiver, leurs concurrents enneigeaient artificiellement sur de grandes surfaces.
Il y a longtemps que l'enneigement n'est plus garanti dans les régions de sports d'hiver alpines. C'est pourquoi le parlement bavarois vient d'assouplir les restrictions concernant le recours à l'enneigement artificiel, à la grande satisfaction des entreprises de remontées mécaniques. Cette décision prise par le parlement permettra de prolonger de deux mois la période
d'utilisation des canons à neige. A l'avenir l'enneigement artificiel sera possible entre mi-novembre et fin mars, même au-dessus de la limite des forêts.
En assouplissant les directives relatives à l'enneigement, le gouvernement bavarois réagit à la baisse colportée du nombre de skieurs dans les stations de ski bavaroises et aux pertes financières qui en résultent. Mais les statistiques de la société de marketing touristique bavaroise parlent un autre langage : Selon elles, le nombre de touristes d'hiver en Bavière a enregistré une hausse de douze pour cents au cours des cinq dernières années. L'argument selon lequel le recours aux canons à neige entraînerait une demande touristique plus grande n'est donc plus justifié. Les milieux de la protection de l'environnement et l'opposition parlementaire critiquent l'assouplissement ces directives et estiment qu'il s'agit d'une réaction inadéquate aux hivers de plus en plus pauvres en neige. Selon eux, le recours aux canons à neige viserait uniquement la réalisation de bénéfices pour le court terme et négligerait complètement les concepts touristiques basés sur la durabilité. Les dommages qui en résultent pour le sol, la végétation et la faune sont évidents. De même, le coût de l'énergie et la consommation énorme en eau causés par l'enneigement artificiel sont incontestés.
Info : www.br-online.de/umwelt-gesundheit/thema
Convention alpine : Protocole Tourisme, article 14 (2)
Les législations nationales peuvent autoriser la fabrication de neige pendant les périodes de froid propres à chaque site, notamment pour sécuriser des zones exposées, si les conditions hydrologiques, climatiques et écologiques propres au site concerné le permettent.
d'utilisation des canons à neige. A l'avenir l'enneigement artificiel sera possible entre mi-novembre et fin mars, même au-dessus de la limite des forêts.
En assouplissant les directives relatives à l'enneigement, le gouvernement bavarois réagit à la baisse colportée du nombre de skieurs dans les stations de ski bavaroises et aux pertes financières qui en résultent. Mais les statistiques de la société de marketing touristique bavaroise parlent un autre langage : Selon elles, le nombre de touristes d'hiver en Bavière a enregistré une hausse de douze pour cents au cours des cinq dernières années. L'argument selon lequel le recours aux canons à neige entraînerait une demande touristique plus grande n'est donc plus justifié. Les milieux de la protection de l'environnement et l'opposition parlementaire critiquent l'assouplissement ces directives et estiment qu'il s'agit d'une réaction inadéquate aux hivers de plus en plus pauvres en neige. Selon eux, le recours aux canons à neige viserait uniquement la réalisation de bénéfices pour le court terme et négligerait complètement les concepts touristiques basés sur la durabilité. Les dommages qui en résultent pour le sol, la végétation et la faune sont évidents. De même, le coût de l'énergie et la consommation énorme en eau causés par l'enneigement artificiel sont incontestés.
Info : www.br-online.de/umwelt-gesundheit/thema
Convention alpine : Protocole Tourisme, article 14 (2)
Les législations nationales peuvent autoriser la fabrication de neige pendant les périodes de froid propres à chaque site, notamment pour sécuriser des zones exposées, si les conditions hydrologiques, climatiques et écologiques propres au site concerné le permettent.