Les ministres désigneront une personne pour succéder au secrétaire général ad intérim, Noël Lebel. Le Français a dirigé le secrétariat permanent de la Convention alpine au cours de ses deux premières années d'existence et il ne peut prolonger son mandat en raison d'un départ à la retraite. Un Allemand et un Italien sont maintenant en lice.
En dehors de cette nomination, il s'agira pour la première fois de doter la Convention alpine d'un plan de travail qui déterminera les priorités des six prochaines années. La communication sera une tâche importante pour la Convention alpine car cette convention en faveur d'un développement durable dans les Alpes n'est guère connue du public, ce qui ne facilite pas sa mise en œuvre. Le secrétariat permanent a donc élaboré un concept de communication. Il est prévu de faire régulièrement le point sur la situation des Alpes dans différents domaines au travers d'un Rapport sur l'état des Alpes. Cela doit se faire en étroite collaboration avec le Système d'observation et d'information des Alpes (SOIA). Cependant, le fait que certains Etats souhaitent supprimer les fonds prévus pour le SOIA et parlent d'un "ABIS light", ne promet rien de bon.
Il conviendra également de faire un choix crucial concernant l'importance à donner au thème "Population et culture". Il s'agit de décider s'il faut consacrer à ce thème un protocole d'application de la Convention alpine, comme le demandent la CIPRA, Euromontana et d'autres observateurs, ou si une déclaration juridiquement non-contraignante est suffisante, comme le pense une majorité des Etats.
Infos : www.alpenkonvention.org (de/fr/it/sl/en), www.cipra.org (de/fr/it/sl/en)