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Histoire et organes de la Convention alpine - La CIPRA et la Convention alpine ont une longue histoire commune. Dès la fondation de la CIPRA dans les années 1950, on parlait déjà d’un traité à l’échelle alpine. Mais ce sont les problèmes de circulation et les catastrophes environnementales des années 1980 qui lui ont permis de voir le jour.

La Convention alpine " fête " ses 20 ans. Elle constitue pour le Réseau de communes " Alliance dans les Alpes " le fil conducteur de ses orientations, sa politique et ses projets, dans le but de mettre en œuvre un développement durable des Alpes. Comme le craignait la CIPRA, dans son dernier numéro d'Alpenscène intitulé " Qui réveillera la belle endormie ?", les résultats de la XIème Convention alpine, des 8 et 9 mars deniers, n'ont pas été très concluants. Peu de ministres se sont déplacés pour la rencontre qui avait lieu à Brdo, en Slovénie. Et : peu de décisions nouvelles ou créatives y ont vu le jour.

Le changement climatique se répercute de manière particulière dans l'espace alpin: la survenue de plus en plus fréquente de dangers naturels, la progression de la fonte des glaciers et le dégel du permafrost ne sont que quelques-unes des conséquences contre lesquelles la IXème Conférence alpine met en garde. Elle demande pour cette raison la mise en œuvre mondiale de la Convention-cadre sur les changements climatiques et du Protocole de Kyoto. Elle donne en outre aux Etats alpins et à la CE des recommandations d'action leur indiquant, d'une part, comment limiter le réchauffement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en les absorbant, et d'autre part, comment des stratégies concrètes peuvent aider à s'adapter aux répercussions du changement climatique. Afin de mettre en œuvre la déclaration sur le climat, les ministres de l'environnement des Etats alpins ont chargé le Comité Permanent d'élaborer, pour la Xème réunion de la Conférence alpine, un plan d'action comprenant des recommandations concrètes spécifiques aux Alpes et des initiatives à long terme, ainsi qu'un calendrier.

En novembre 2002, l'Allemagne a succédé à l'Italie pour deux ans à la présidence de la Conférence alpine. Malgré le travail efficace mené par ce pays, la Convention alpine est encore loin de décoller. Plusieurs Etats bloquent la ratification des protocoles d'application, menaçant ainsi les progrès déjà effectués.

L'Académie européenne de Bolzano/I vient de publier une étude pilote en anglais concernant l'implémentation de conventions internationales pour les régions de montagne.

L'Autriche, la Slovénie, le Tyrol du Sud et la Suisse confirment leur volonté de coopérer en matière de politique de la montagne, volonté scellée par deux nouveaux accords. Un aperçu des domaines où ils feront à l'avenir cause commune.

Grâce à l'engagement de la ville de Trente/I et de l'Agence provinciale pour la protection de l'environnement (APPA), le 11 avril 2006 les étudiant-e-s du Trentin ont pu se familiariser avec les différents aspects de la Convention alpine et mieux comprendre leur responsabilité d'habitant-e-s d'une région sensible comme les Alpes.

Trois initiatives populaires, militant à différents niveaux pour la mise en œuvre du protocole «Transports», ont aussi pris la parole lors de la Conférence annuelle de Salzbourg.

Des lycéennes et lycéens de tous les pays de l'arc alpin ont discuté au Parlement des Jeunes de la Convention alpine sur le thème de l'efficacité énergétique. Voici un aperçu de leurs revendications.

Lors de sa dernière réunion qui s'est tenue à Bregenz/A, la Communauté de travail des pays alpins (ARGE Alp), qui réunit dix länder et cantons alpins, s'est penchée sur des tâches urgentes à exécuter dans l'espace alpin.