Publications
Une méthode multiéchelle de localisation des corridors biologiques
Année de publication | 2007 |
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Auteur(s) | Laurence Schaffner |
Lieu de publication | Lausanne |
Nombre de pages | 72 |
Langue | de, fr |
Commande | http://www.kora.ch/malme/05_library/5_1 |
Page(s) | 72 |
Forme de document | Journal, brochure |
Ce projet de master de Laurence Schaffner porte sur une évaluation des conséquences de la construction d’un passage à faune dans un paysage fragmenté par les infrastructures routières, ferroviaires et urbaines. Il traite des enjeux d’échanges faunistiques à l’échelle internationale, nationale et régionale, se basant sur la cartographie existante et sur l’utilisation d’un modèle de perméabilité pour simuler les déplacements de six espèces animales choisies. La zone d’étude se situe dans la vallée du Rhône en Suisse, à l’emplacement de la forêt du Bois Noir entre St-Maurice et Evionnaz.
Une première partie de ce travail consiste à analyser les différentes sources cartographiques existantes, de l’échelle européenne à l’échelle locale. Les sites d’intérêts écologiques sont identifiés sur le territoire, toutefois les connexions entre ses sites doivent être précisées. Dans un deuxième temps, une méthode est proposée pour la détermination des corridors biologiques. Elle fait intervenir un modèle de simulation permettant de caractériser la connectivité du paysage. A l’aide des systèmes d’informations géographiques, une modélisation du paysage, spécifique à chaque espèce animale étudiée est faite en attribuant un coût de franchissement (valeur de friction) aux éléments paysagers. Pour chacune des six espèces étudiées dans ce travail (cerf, lynx, blaireau, couleuvre à collier, crapaud commun et papillon morio), des cartes de dispersion illustrent l’état de la perméabilité du paysage à deux échelles d’observation, relatives à la distance maximale de déplacement de chaque espèce. Les corridors biologiques sont déterminés par un calcul de chemins « à moindre coût ». Les résultats attestent que la plupart des corridors identifiés transitent le Bois Noir, ce qui laisse à croire que son emplacement, ainsi que sa valeur écologique sont des maillons essentiels pour les déplacements de la faune sauvage dans la plaine du Rhône.
Source: http://www.wild.unizh.ch/winfo/winfo_pdf/finfo081.pdf
Une première partie de ce travail consiste à analyser les différentes sources cartographiques existantes, de l’échelle européenne à l’échelle locale. Les sites d’intérêts écologiques sont identifiés sur le territoire, toutefois les connexions entre ses sites doivent être précisées. Dans un deuxième temps, une méthode est proposée pour la détermination des corridors biologiques. Elle fait intervenir un modèle de simulation permettant de caractériser la connectivité du paysage. A l’aide des systèmes d’informations géographiques, une modélisation du paysage, spécifique à chaque espèce animale étudiée est faite en attribuant un coût de franchissement (valeur de friction) aux éléments paysagers. Pour chacune des six espèces étudiées dans ce travail (cerf, lynx, blaireau, couleuvre à collier, crapaud commun et papillon morio), des cartes de dispersion illustrent l’état de la perméabilité du paysage à deux échelles d’observation, relatives à la distance maximale de déplacement de chaque espèce. Les corridors biologiques sont déterminés par un calcul de chemins « à moindre coût ». Les résultats attestent que la plupart des corridors identifiés transitent le Bois Noir, ce qui laisse à croire que son emplacement, ainsi que sa valeur écologique sont des maillons essentiels pour les déplacements de la faune sauvage dans la plaine du Rhône.
Source: http://www.wild.unizh.ch/winfo/winfo_pdf/finfo081.pdf