Un rapport de synthèse sur les régions de montagne italiennes, réalisé par la fondation Censis (Centro Studi Investimenti Sociali) et financé par l'UNCEM (Union nationale des communes, des communautés de montagne et des associations), vient d'être publié.
L'objectif de cette étude est de vérifier l'existence d'un décalage entre le développement des régions de montagne et celui du reste du pays et de quantifier la contribution des différentes régions au produit intérieur brut national. Des indicateurs complexes doivent servir à déterminer les régions qui ont besoin d'aides financières et à définir la direction et les critères des programmes d'intervention.
Les territoires de montagne ont été répartis en différents types plus ou moins ''montagnards'', afin de définir les caractéristiques des régions de montagne, qui ne se réduisent pas simplement à l'altitude. Il en a résulté une géographie bigarrée où cohabitent deux mondes contrastés : l'un riche et touristique, l'autre ''marginal'', dépeuplé et vieillissant.
La valeur ajoutée produite par les régions de montagne italiennes, où vit le 18,7% de la population, est de 165 milliards d'euros, ce qui correspond à 16,1% du PIB national. Par rapport à la population, cette valeur correspond à la moyenne nationale. Le dualisme traditionnel entre le nord et le sud de l'Italie n'est pas démenti. Les différentes particularités et le niveau de développement des régions de montagne sont plutôt liés à la situation géographique (nord/sud) qu'à leur caractère montagneux.
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