Une approche transfrontalière de l’ensemble de l’Arc alpin permet la création d’un réseau écologique – élément essentiel à la faune et la flore – sous forme d’un vaste continuum. Différentes initiatives et projets poursuivent ce but.
La lettre de commande du 22 janvier 2008 portait sur les moyens de maîtriser au mieux les impacts environnementaux de la neige de culture, en situant cette question dans le cadre plus général de l’économie de la neige et des stations de montagne. La mission s’est tout d’abord attachée à donner quelques caractéristiques de cette neige de culture : progression technologique, procédés de fabrication et installations, professionnalisation du secteur, coûts directs et induits. Elle rappelle en préalable que le pas de temps pertinent pour analyser les investissements de neige de culture, de l’ordre d’une ou deux décennies, est voisin de celui des tendances lourdes affectant le tourisme hivernal en montagne: - le développement, spectaculaire, de l’industrie touristique en montagne a réellement commencé il y a soixante ans, et date plutôt pour l’essentiel de 30 à 40 ans ; - la neige de culture est apparue en France il y a 30 ans, et son essor réel a moins de 15 ans ; - les amortissements des installations nouvelles actuelles de remontées mécaniques ou d’enneigement artificiel engagent les 20 ans à venir ; - les tendances annoncées du changement climatique (hors fluctuations annuelles) sont significatives à 20 ans, et lourdes à 40 ou 50 ans.
Le groupe de travail interministériel sur l’évaluation des impacts du changement climatique, du coût des dommages et des mesures d’adaptation, piloté par l’ONERC et la Direction Générale de l’Energie et du Climat, vient de rendre son rapport de deuxième phase. Réalisé avec la contribution du Ministère de la Santé et des Sports, du Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, et de la Délégation Interministérielle à l’Aménagement et à la Compétitivité des Territoires ce rapport présente les résultats des travaux sur les 10 secteurs étudiés : santé ; énergie ; urbanisme/cadre bâti/infrastructures de transport ; biodiversité ; tourisme ; risques naturels et assurances ; agriculture ; forêt ; ressource en eau ; territoires.
A l’attention des maires, élus à l’aménagement,architectes, urbanistes, aménageurs, étudiants en architecture des départements alpins. La Fondation Facim organise depuis 2002 des conférences-débats sur des thématiques de développement de la montagne. La rareté du foncier et la nécessaire préservation des espaces agricoles posent comme une nécessité la question de la construction dans la pente pour le développement des communes. Cette journée s’appuiera sur des exemples concrets, présentés par les CAUE 73, 74 et 38, en présence des porteurs de projets (élus, archi tectes et bailleurs). Exemples à partir desquels seront abordées les questions de l’étalement urbain, des risques naturels, de l’accès à la pente, des coûts induits par cette spécificité, et de la nécessaire inventité qu’exige de ce type d’aménagement. Des temps d’échange avec la salle sont prévus afin de laisser émerger les difficultés et solutions auxquelles les personnes concernées sont confrontées.
Le présent catalogue de mesures a été rédigé dans le cadre de l’ « Initiative Continuum écologique ». Il présente toute une série de mesures exemplaires réalisées dans différents États alpins et susceptibles de contribuer à la mise en oeuvre des réseaux écologiques. Le catalogue de mesures est aussi disponible en ligne à l’adresse : www.alpine-ecological-network.org/cataloguedemesures. La conservation à long terme de la biodiversité ne peut se faire uniquement dans les espaces protégés. Pour parvenir à protéger la nature et, par conséquent, à conserver la diversité biologique, il faut mener des actions compatibles avec la nature sur l’ensemble du territoire, et donc également à l’extérieur des espaces protégés. Le paysage peut être valorisé grâce à des mesures ciblées et à des programmes de promotion de la protection de la nature. Ces derniers peuvent contribuer à la mise en oeuvre d’un réseau écologique en créant un réseau d’habitats et d’espaces protégés.
Within the Continuum Project (pre-project July 2007-December 2008, see page 2), four aspects considering the planning and implementation of ecological networks in Alpine space have been deepened: The evaluation and assessment of existing approaches (Work package A ; WPA), the listing and description of existing measures (Work package B), first elements for communication on ecological networks and mobilisation of stakeholders in appropriate pilot regions (Wok package C) and preparing future projects on ecological networks (Work package D). See: http://www.alpineecological- network.org This report summarizes the results of Wok package A, aiming at an overview on existing approaches and an assessment in view of their application in Alpine space and in pilot regions.
La brochure " Festivals du film dans les Alpes " que vient de publier le secrétariat permanent de la Convention alpine propose un tour d'horizon des principaux festivals du cinéma de montagne organisés dans les Alpes. 15 festivals cinématographiques y sont ainsi présentés, dont certains ont participé en 2000 à la création de l' " Alliance Internationale pour le Film de Montagne ", afin de promouvoir réciproquement leurs manifestations. Après un bref rappel historique, le lecteur découvre les thèmes majeurs, les particularités et le programme-cadre de chaque festival. Les informations recensées visent à souligner l'unité culturelle de l'espace alpin par-delà les frontières nationales. Comme le souligne Marco Onida, Secrétaire Général de la Convention alpine, dans la préface de la brochure, les festivals du cinéma de montagne, qui font partie du riche patrimoine culturel qui caractérise l'arc alpin et qui attirent chaque année des milliers de spectateurs, remplissent une fonction importante d'agrégation et de divulgation culturelles.
Quelle que soit leur localisation géographique, les sociétés de chemin de fer ont été le moteur du développement touristique aux quatre coins de la planète. Dans les Alpes, plus près de nous, le « train » a été l’élément fondamental pour la conquête de la montagne, en acheminant les matériaux de construction, puis en transportant le matériel, que ce soit pour des chemins de fer d’intérêt local, des funiculaires ou des téléphériques, et enfin en acheminant les touristes. A travers un cas concret, le développement de la première station de sports d’hiver « entièrement artificielle », c’est-à-dire non basée sur la croissance d’un petit village déjà existant, l’auteur essaye de démontrer que rien ne se serait fait sans l’intervention des compagnies de chemin de fer, suisse et française.
L'hydroélectricité est une énergie renouvelable. La production d'énergie hydraulique ne dégage pas d'émissions et n'a pas d'incidences négatives sur le climat. De plus, les centrales hydroélectriques produisent de grandes quantités d'électricité à un prix relativement avantageux. Les personnes conscientes des réalités écologiques ne se satisfont pas de ces avantages. En effet, l'exploitation de l'énergie hydraulique entraîne des modifications importantes des hydro-écosystèmes et des impacts majeurs pour les bassins hydrographiques. Des écosystèmes entiers peuvent être irrémédiablement détruits. La construction de centrales hydroélectriques a déjà dégradé plus d'un paysage intact ou quasiment intact des Alpes, et ce de manière irréversible.
Le présent numéro décrit les tout nouveaux défis auxquels le monde politique est invité à répondre. En même temps, l’aménagement du territoire ne sait pas encore très bien comment maîtriser des conséquences du changement climatique encore mal connues. Vous lirez les contributions d’experts d’horizons différents montrant que tous sont concernés: la Confédération, lestons, les villes et les communes… sans compter les individus, invités, eux aussi, à assumer leurs responsabilités.Les stratégies d’évitement et d’atténuation des effets du changement climatique doivent être de plus en plus souvent complétées par des dispositions d’adaptation au changement. Des exemples pris à différents niveaux institutionnels – également à l’étranger – présentent ce qui a déjà été fait et ce qu’il reste à faire. Si l’on veut éviter ou réduire les dommages attendus du changement climatique, le monde politique, les administrations, l’économie et la population devront être plus conscients des enjeux. Le dossier est très complexe. C’est pourquoi la présente édition du Forum du développement territorial préconise une intensification de la coopération entre tous les niveaux administratifs et une étroite collaboration avec les milieux de la recherche.
La présente feuille de route, qui fait partie intégrante du réexamen de la stratégie européen dans le domaine de l'énergie, expose une vision à long terme pour les sources d'énergie renouvelables dans l'UE. Elle propose que l'UE établisse un objectif obligatoire (juridiquement contraignant) de 20 % pour la part des sources d'énergie renouvelables dans la consommation d'énergie de l'UE pour 2020, explique pourquoi il est nécessaire de fixer un tel objectif et lance des pistes pour intégrer les sources d'énergie renouvelables dans les politiques et les marchés de l'énergie de l'UE. Elle propose également un nouveau cadre législatif pour la promotion et l'utilisation des sources d'énergie renouvelables dans l'Union européenne. En procédant de la sorte, elle assurera au secteur privé la stabilité à long terme sont il a besoin pour prendre des décisions rationnelles d'investissement dans le secteur des sources d'énergie renouvelables afin de lancer l'Union européenne sur la voie d'un avenir énergétique plus propre, plus sûr et plus concurrentiel.
Ce recueil s'adresse aux lecteurs qui participent aux travaux d'analyse et d'étude des questions de fond concernant la situation énergétique internationale. Il fournit, pour chaque source d'énergie, des statistiques détaillées sur la production, les échanges et la consommation dans les pays de l'OCDE selon une présentation unifiée (définitions et méthodologie), pour l'ensemble des pays membres.
Le rapport décrit les conséquences possibles et les vulnérabilités de l'environnement, de l'économie et de la société auxquelles il faut s'attendre en Suisse jusqu'en 2050 du fait des changements climatiques causés par les émissions de gaz à effet de serre. Les experts ont examiné la vulnérabilité des domaines suivants: l'écologie du paysage, l'agriculture, le l'économie des eaux, la santé, le tourisme, l'énergie, l'infrastructure, les assurances et la Suisse urbaine.
Résolution franco-italienne sur la circulation des poids lourds à travers les Alpes franco-italiennes : il faut réduire de moitié le trafic avant 2020.
Ce rapport de L'OcCC est un travail d'adaptation pour la Suisse du rapport récemment publié par le GIEC et il essaie de découvrir les conséquences qui nous attendent vers la fin de ce siècle.
La France a confirmé ses engagements pour contenir le changement climatique. Nicolas Sarkozy a fixé des objectifs de production d’énergie renouvelable à la forêt : 12 millions de m3 de bois énergie supplémentaires à mobiliser d’ici à 2020. En parallèle, le Grenelle environnement a donné un cadre : produire plus en préservant mieux la biodiversité dans une démarche territoriale concertée et le respect de la multifonctionnalité. La pression sur la filière bois s’accroît. Comment exploiter la biomasse de façon durable ? Comment donner la place à des filières locales ? Comment une organisation territoriale concertée va-t-elle s’opérer ? Les propriétaires des forêts communales et privées ont décidé de coopérer pour mieux mobiliser les bois. L’échiquier français du bois énergie se met en place.
La biodiversité et le climat sont interconnectés à de multiples égards. Il en va de même pour les mesures visant à préserver le climat et la biodiversité. La présente prise de position « Biodiversité et climat : conflits et synergies au niveau des mesures », élaborée par le Forum Biodiversité et ProClim–, for Climate and Global Change, met en évidence, sur la base de recommandations concrètes, comment le potentiel disponible de synergie peut être exploité et les conflits éventuels identifiés en temps opportun. Les synergies entre la protection du climat et celle de la biodiversité existent surtout dans l’exploitation des écosystèmes terrestres : etant donné l’étendue de la surface agricole, la dépendance directe de notre biodiversité vis-à-vis du mode d’exploitation du sol et le volume des substances utilisées par l’agriculture, l’extensification de la production agricole offre le plus grand potentiel de sauvegarde de la biodiversité et contribue également à la protection du climat. D’autres potentiels très importants résident dans l’exploitation différenciée des forêts, puits de carbone ou sources de bois de construction et de bois énergie, ainsi que dans la remise en état des marais asséchés. Un double effet est également envisageable dans la protection des risques naturels : les systèmes biologiques proches de la nature, tels que forêts protectrices ou surfaces d’érosion plantées, qui protègent les zones habitées des chutes de pierres, glissements de terrain et avalanches, ainsi que les cours d’eau revitalisés assortis de surfaces inondables contribuent d’abord à atténuer les conséquences des épisodes extrêmes plus fréquents. En même temps, ils favorisent la sauvegarde de biocénoses proches de la nature. Où que ce soit, il faut utiliser pleinement le potentiel offert par les synergies entre la protection du climat et la protection de la biodiversité.
La protection de la nature joue un rôle essentiel dans la conservation de la diversité biologique. Toutefois, les mesures de protection ne doivent pas se limiter aux espaces protégés, mais s’étendre à l’ensemble du territoire. Elles sont particulièrement importantes dans les espaces non protégés.
La performance énergétique du bâtiment dans les collectivités locales : Expériences, solutions, outils et démarches de territoire en région de montagne