Un rapport de CIPRA International consacré au potentiel écologique et économique des modes de construction et d'assainissement efficients sur le plan énergétique et réalisés à base de bois régional dans l'espace alpin.
La température moyenne dans l'hémisphère Nord durant ce dernier millénaire a été reconstituée dans le cadre de plusieurs travaux indépendants. On s'est servi pour ce faire d'archives naturelles sur le climat, telles que des carottes de glace, des sédiments et des cernes d'arbres, mais aussi de relevés historiques et des premières mesures effectuées avec des instruments. Les résultats indiquent que le réchauffement constaté au 20 ème siècle est unique depuis l'aube du dernier millénaire.1 Le début de l'industrialisation coïncide avec la fin d'une phase naturelle de froid. Les phénomènes de réchauffement naturel et provoqué par l'homme se chevauchent. Durant les cent dernières années, les gaz à effet de serre ont connu une forte augmentation; simultanément, la température moyenne dans le monde s'est élevée de 0,3 à 0,6°C, et même de plus de 1°C en Suisse. Sur la base de scénarios donnés par des modèles climatiques, on peut s'attendre à ce que ce changement climatique s'accélère encore d'ici à 2100. La température moyenne sur notre planète va augmenter encore de 1,5 à 5°C et le niveau de la mer monter de 50 cm.
En collaboration avec Mountain Wilderness et France Nature Environnement, CIPRA-France vient de publier une version actualisée d'un document sur la mobilité durable, édité pour la première fois en 2003. Ce texte tire un bilan des initiatives et instruments développés en France sur le thème de la mobilité douce. Ce document fournit aux institutions publiques et privées de nombreuses idées et adresses de contact qui leur permettront d'amener des améliorations dans le domaine du trafic des véhicules motorisés, la principale cause de pollution dans l'espace alpin.
Rapport final du projet "DYNALP - Valorisation de la nature et du paysage pour le marketing et le tourisme dans l'espace alpin". Le rapport contient les posters des projets des communes impliquées
La CIPRA a présenté des plans d'action concrets en 1996 et 2000 contenant des exemples de mise en œuvre de la Convention alpine et de ses protocoles d'application. Afin que la Convention ne reste pas un tigre de papier, il est nécessaire que des politiques et des programmes basés sur ses contenus soient élaborés au niveau des Etats et des régions, niveaux qui sont en mesure de mobiliser les ressources nécessaires pour orienter le développement des Alpes vers la durabilité. La CIPRA demande aux parties contractantes de la Convention alpine de réaliser des actions de mise en œuvre concrètes accompagnées du travail d'information nécessaire.
La mobilisation du Val de Suse contre la réalisation d'une nouvelle liaison ferroviaire entre Turin et Lyon a pris une ampleur extraordinaire. Les critiques exposées par le mouvement du Val de Suse à l'égard du projet exigent des réponses politiques et des approfondissements techniques et économiques sur le projet des 2 côtés de la frontière. En particulier, au vu des sentiments exprimés dans la protestation, il est apparu clairement que le processus décisionnel a éludé les phases indispensables qui prévoient la participation des populations et des collectivités locales intéressées par les travaux.
Alors que la Convention alpine existe depuis plus d'une décennie, une impatience croissante se fait sentir au sein de la population alpine. Ce sont surtout les adversaires de la Convention qui sont connus du public alors que les opportunités offertes à la population par la Convention alpine ne font pas l'objet d'un travail de communication suffisant.
Il y a deux ans, les ministres de l'environnement des pays alpins n'en ont pas démordu: la mise en œuvre de la Convention alpine devait déjà commencer avant la ratification des protocoles. Mais cela n'a pas déclenché pour autant une pluie de mesures d'application dans les différents Etats.
La Commission Internationale pour la Protection des Alpes CIPRA a organisé une conférence internationale afin d'établir un bilan intermédiaire des travaux effectués jusqu'ici dans le cadre de la Convention Alpine. La base technique de la conférence est la Convention sur la protection des Alpes (Convention Alpine), signée par les ministres de l'environnement des pays alpins et par le Commissaire à l'environnement de la CE le 7.11.1991 à Salzbourg. La Convention prévoit l'élaboration de "protocoles" définissant des mesures concrètes dans différents domaines et dont la valeur contraignante devrait être la même que celle de la convention cadre déjà signée. La CIPRA a pris l'initiative d'une Convention Alpine en 1986 déjà, initiative reprise par les ministres de l'environnement des pays alpins en 1989.
Le plan d'action de la CIPRA se réfère principalement aux protocoles de la Convention alpine pour lesquels un accord existe aujourd'hui. Les points du plan d'action concernent l'ensemble des protocoles de la Convention alpine. Le plan d'action sera étendu à d'autres actions concernant les autres protocoles lorsque ceux-ci auront été définis et signés.
En une demi-décennie et malgré de nombreuses négociations, les signataires de la Convention alpine ne sont pas encore parvenus à produire un protocole des transports acceptable par toutes les parties impliquées. Le texte ci-après constitue le projet de protocole des transports proposé par la CIPRA. Ce texte a été élaboré sur la base des versions de protocoles des transports négociées jusqu'à ce jour. On prend comme référence le texte du 26 avril 1995 actualisé par les propositions de corrections de février 1996 pour l'article sur les mesures nécessaires.
Le protocole " Population et culture " s'adresse directement aux habitantes et habitants des Alpes. L'être humain est au centre des préoccupations. En ratifiant la Convention alpine, les Etats alpins et l'Union Européenne se sont engagés à élaborer un protocole " Population et culture " et mettre en œuvre les mesures concrètes qui en découlent. Sans un protocole " Population et culture ", le triangle de Rio n'est pas complet. Il serait incohérent de prétendre que la Convention alpine est un instrument du développement durable si les aspects concernant la population et la culture ne font pas l'objet d'un protocole. Une telle décision se heurterait à l'incompréhension des personnes vivant dans les Alpes.
Malgré toutes ses lacunes, la Convention alpine constitue jusqu'à maintenant le projet le plus concret et le plus abouti en faveur du développement durable d'une grande région. Le protocole "Transports " a été signé lors de la 6ème Conférence alpine des 30 et 31 octobre à Lucerne, après 10 ans de négociations. Désormais, la mise en œuvre de la Convention alpine peut et doit débuter.
Le concept de "développement durable" est dans toutes les bouches depuis le Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en juin 1992. A partir de là, aucun communiqué international ne manque de faire référence à la durabilité.
La Commission Internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA) demande depuis des années aux Etats alpins d'élaborer un protocole "Eau" en application de la Convention alpine. 2003 ayant été proclamée Année de l'eau douce par l'ONU, la CIPRA a présenté aujourd'hui à Innsbruck sa proposition de protocole "Eau", dans les quatre langues de la Convention alpine.