Publications
L'enneigement artificiel dans l'arc alpin - Rapport de synthèse
Année de publication | 2004 |
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Auteur(s) | Felix Hahn |
Publié par | CIPRA Internationale Alpenschutzkommission Site Internet: http://www.cipra.org |
Nombre de pages | 18 |
Langue | de, fr, it, sl |
Page(s) | 18 |
Forme de document | Autres |
De plus en plus de pistes de ski dans les Alpes sont équipées d'installations d'enneigement artificiel. Les milieux de la protection de l'environnement et ceux du tourisme ne sont souvent pas d'accord dans leur évaluation du thème de la neige artificielle. Le rapport contient des faits relatifs aux aspects écologiques autant qu'économiques de l'enneigement. Après une introduction consacrée au développement de l'enneigement artificiel, le rapport traite du fonctionnement et de la consommation de ressources des canons à neige, décrit la situation actuelle dans les Alpes, étudie les coûts et les retombées de l'enneigement artificiel sur l'environnement. Un chapitre sur le changement climatique et les perspectives du tourisme d'hiver complète ce rapport de synthèse.
Environ un quart de la superficie totale des pistes de l'Arc alpin est enneigé artificiellement et cette tendance est nettement à la hausse. En outre, des installations d'enneigement sont construites à des altitudes toujours plus élevées, parfois même sur des glaciers, avec pour conséquence des incidences écologiques toujours plus graves. Les importants travaux d'aménagement nécessaires (canalisations souterraines, bassins d'accumulation, etc.) portent une atteinte considérable aux écosystèmes montagnards, particulièrement sensibles.
Rien qu'en Autriche, 800 millions d'euros ont été investis dans des installations d'enneigement au cours des dix dernières années. Pour un hectare de piste à enneiger, il faut prévoir un investissement de 140'000 euros. A cela s'ajoutent les frais d'exploitation qui augmentent, tout comme la consommation de ressources des canons à neige, lorsque les températures montent.
Depuis 1970, les températures en Suisse ont augmenté de 1.5°C en moyenne. Des modèles d'extrapolation prévoient une augmentation ultérieure variant entre 1.4°C et 5.8°C d'ici la fin de ce siècle. La sécurité d'enneigement baisse de manière généralisée sur l'ensemble de l'espace alpin. C'est sur cette base qu'il convient de discuter le pour et le contre de l'enneigement artificiel.
Environ un quart de la superficie totale des pistes de l'Arc alpin est enneigé artificiellement et cette tendance est nettement à la hausse. En outre, des installations d'enneigement sont construites à des altitudes toujours plus élevées, parfois même sur des glaciers, avec pour conséquence des incidences écologiques toujours plus graves. Les importants travaux d'aménagement nécessaires (canalisations souterraines, bassins d'accumulation, etc.) portent une atteinte considérable aux écosystèmes montagnards, particulièrement sensibles.
Rien qu'en Autriche, 800 millions d'euros ont été investis dans des installations d'enneigement au cours des dix dernières années. Pour un hectare de piste à enneiger, il faut prévoir un investissement de 140'000 euros. A cela s'ajoutent les frais d'exploitation qui augmentent, tout comme la consommation de ressources des canons à neige, lorsque les températures montent.
Depuis 1970, les températures en Suisse ont augmenté de 1.5°C en moyenne. Des modèles d'extrapolation prévoient une augmentation ultérieure variant entre 1.4°C et 5.8°C d'ici la fin de ce siècle. La sécurité d'enneigement baisse de manière généralisée sur l'ensemble de l'espace alpin. C'est sur cette base qu'il convient de discuter le pour et le contre de l'enneigement artificiel.
Type | Title |
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L'enneigement artificiel dans l'arc alpin - Rapport de synthèse |