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L'Italie confirme son adhésion au protocole Transports

19/02/2014 / alpMedia
Les enjeux étaient considérables. Les inquiétudes sur la validité du protocole Transports sont aujourd'hui levées. Comment une " déclaration sur la déclaration " a sauvé la pièce maîtresse de la Convention, sans toutefois réussir à éloigner le spectre de l'autoroute Alemagna.
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L'Italie confirme son adhésion au protocole Transports : la construction de routes à haut débit est devenue plus difficile. © Karl-Heinz Liebisch / pixelio
Soulagement à Berlin et à Vienne. Rome a récemment affirmé dans un courrier diplomatique à l'Autriche sa pleine adhésion à l'esprit de la Convention alpine. Dans ce courrier, l'Italie souligne que la " déclaration interprétative " remise par l'Italie en novembre 2012 lors de la ratification du protocole Transports n'est pas en contradiction avec le protocole. " L'Allemagne se félicite de l'entrée en vigueur non conditionnelle du protocole ", est-il dit dans la déclaration officielle. L'Allemagne et l'Autriche avaient mené au préalable de nombreux entretiens diplomatiques avec l'Italie. Des organisations environnementales et plusieurs partis politiques avaient également demandé au gouvernement italien de retirer ses réserves sur le protocole Transports. La validité de l'un des principaux articles de la Convention alpine - l'interdiction de construire de nouvelles routes transalpines - était en jeu. Sans les efforts déployés par l'Autriche et l'Allemagne et sans la déclaration de Rome commentant la déclaration précédente de l'Italie, cette pièce maîtresse du traité aurait été nulle et non avenue - en Italie et dans les autres États alpins.
Le courrier diplomatique ne consacre toutefois pas la fin du projet d'autoroute Alemagna. L'Italie se réserve en effet le droit de construire sur son territoire des routes à grand débit dans certaines conditions. " C'est maintenant aux partenaires et aux observateurs internationaux, ainsi qu'aux organisations environnementales locales de se mobiliser pour exiger le respect du protocole et empêcher l'affaiblissement de la Convention alpine par le lobby des transports et du BTP ", souligne Federica Corrado, présidente de CIPRA Italie.
Source et informations complémentaires : www.bmeia.gv.at/fileadmin/user_upload/bmeia (de)