Il est généralement notoire que l'accès aux stations représente une grande partie des émissions de CO2 engendrées par les vacances à la neige. La France veut maintenant rendre les usagers plus conscients des émissions de CO2 liées au fonctionnement des remontées. À partir d'octobre 2013, les sociétés de remontées mécaniques devront afficher leur bilan carbone sur les forfaits et les panneaux de signalisation. La nouvelle réglementation concerne le CO2 émis pendant la production et le transport des sources d'énergie nécessaires, ainsi que pendant le fonctionnement des installations. ?
Des stations de ski tentent aussi dans plusieurs pays alpins d'améliorer leur bilan carbone en utilisant de l'électricité d'origine renouvelable. La station des Carroz en Haute-Savoie vient par exemple d'inaugurer une remontée qui utilise de l'électricité hydraulique, éolienne et photovoltaïque. Quant au " tapis magique " de la vallée de Zillertal, il a la forme d'une galerie transparente de 180 mètres de long, équipée de panneaux solaires d'une capacité de 6000 kWh qui produisent plus d'électricité que la remontée n'en consomme. La tentative de la station de Salzstiegl/A de couvrir la totalité de ses besoins en électricité avec l'énergie fournie par une éolienne n'est en revanche pas tout à fait aussi efficace : alors que la quasi-totalité de l'électricité est injectée sur le réseau public pendant les mois d'été, la station doit acheter du courant en hiver pour alimenter ses canons à neige.
Source et informations complémentaires: http://legifrance.gouv.fr/affichTexte, www.smartplanet.fr/smart-technology, www.energiesystemederzukunft.at/results.html (de), http://i-magazin.at/erneuerbare-energie (de)