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01/05/2014

Projet "Lyon-Turin": comme en 2006, CIPRA France et CIPRA Italie rappellent que le transfert modal doit être la priorité dans les Alpes

"Il ne faut pas attendre la réalisation du tunnel de base du Mont Cenis pour que soient mises en œuvre les mesures qui doivent dès aujourd’hui permettre de réduire considérablement le trafic dans les vallées alpines".

Cette déclaration des présidents de CIPRA France et CIPRA Italie, en date du 2 juillet 2006, sur le projet Lyon-Turin reste d’une brulante actualité. Elle faisait suite à une concertation des associations franco-italiennes déclenchée par la violente répression policière contre ceux qui, en 2005, en Italie, s’opposaient au démarrage des travaux de construction du tunnel transfrontalier international du « projet Lyon-Turin ».

Dans le bilan de l’expertise du projet publié en Novembre 2012, (téléchargeable ici) la CIPRA souligne que l’aggravation des effets du changement climatique impose plus que jamais la concrétisation rapide de l’objectif principal du projet : le transfert modal du transport des marchandises, et des passagers, de la route vers le rail. La conjoncture économique, mais aussi financière, et le contexte politique imposent aujourd’hui un réexamen des solutions proposées, pour répondre à court terme aux objectifs que nous avions déjà rappelés dans le communiqué de 2006 [...]

La liaison ferroviaire Lyon-Turin existe déjà ! 1 milliard d’€ ont été dépensés pour moderniser le tunnel du Mont Cenis. Le gabarit de l’itinéraire d’accès à ce tunnel, via Lyon et Ambérieu, sur le corridor D de l’Union Européenne, a été renforcé.

Au regard de tous ces éléments et des incertitudes désormais corroborées par la Cour des Comptes et de nombreux élus locaux comme nationaux, la priorité doit être la poursuite de la modernisation de l’offre ferroviaire dans les Alpes franco-italiennes pour le fret et pour les voyageurs, en réorientant les crédits sur les infrastructures existantes, plus que dans la réalisation du tunnel de base transfrontalier.

Ce communiqué en date du 4 décembre 2012 est disponible en intégralité

Contact : Alain BOULOGNE, président de CIPRA France : [email protected] 


Les Parcs Nationaux en danger!

Les médias se sont fait l'écho du refus des communes de Tarentaise de signer la future charte du Parc national de la Vanoise. Mountain Wilderness avec les associations CIPRA France, la Coordination Montagne, la FFCAM, FNE, FRAPNA, LPO et WWF reprenant le cas de la Vanoise, veulent élargir le débat et lancent un appel à la mobilisation de l'opinion publique pour que les Parcs nationaux ne soient ni pris en otage, ni détournés de leurs missions de service public par les réactions de certaines collectivités locales.

Le communiqué de presse revient sur l'argumentaire développé en vue de la conférence de presse publique qui se tiendra mercredi 12 décembre 2012 de 18h à 20h à l'Assemblée Nationale à Paris (inscription obligatoire).

Contact : Patrick Le Vaguerèse, vice-président de Mountain Wilderness et président d'honneur de CIPRA France : [email protected] / 06 82 32 07 53.

Pour l'inscription, contactez directement Guillaume Blanc, administrateur de Mountain Wilderness : [email protected]


Maîtriser le foncier: une affaire d'ingéniosité et de bricolage

C’est l’un des constats dressés par CIPRA France dans son rapport d’étude « Quelles perspectives pour les politiques foncières volontaristes dans les Alpes ? Entre Convention Alpine, Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes du Nord et initiatives locales ». Les résultats de ce travail ont été présentés lors d’un séminaire organisé avec le SUACI Alpes du Nord le 25 mars 2011 à Saint Baldoph (Savoie).

Alors que la question foncière fait partout débat, entre les impératifs de développement urbain et touristique, environnementaux et paysagers, et de maintien de l’activité agricole, cette publication propose à chacun de mieux appréhender la complexité de la question foncière en s’appuyant sur des exemples concrets. Elus, techniciens, propriétaires, citoyens, associations ou journalistes des Alpes et d’ailleurs, trois territoires de montagne illustrent par leurs démarches volontaristes ce que la CIPRA entend promouvoir : une gestion raisonnée du foncier, ressource elle aussi indispensable et non renouvelable.

  • À Chamonix, une ingénierie foncière pointue au service du projet politique des élus locaux;
  • Dans le Vercors, la participation et la formation pour élaborer collectivement une politique foncière volontariste;
  • Sur les balcons du massif de Belledonne, la sensibilisation et l’animation territoriale pour faire émerger une culture commune des enjeux fonciers.

Chacun dans leur style, ces territoires développent une démarche pour maîtriser le foncier (ou tenter de le faire) qui leur est propre. Les acteurs locaux montrent leur ingéniosité : ils mobilisent les outils disponibles et « bricolent » des solutions atypiques au service de leur politique foncière et de leur projet de territoire.

À travers ces exemples, le rapport de CIPRA France vient enrichir le panel des pratiques foncières sur des territoires où la question revêt une acuité particulière. Des conditions de réussite pour agir efficacement en faveur d’une maîtrise foncière sont identifiées et trois stratégies d’action sont proposées pour les territoires :

  • « Construire du dialogue »
  • « Investir dans la technique »
  • « Agir sur les cadres de planification »

Tous ces éléments sont décryptés et développés dans le rapport, à la lumière des territoires étudiés.

Communiqué de presse détaillé

Contact : Nathalie MOYON, chargée de mission Foncier : [email protected] - 04.76.42.87.06


CIPRA France : poursuivre la pédagogie du changement

CIPRA France renforce son bureau pour mieux porter les enjeux de la montagne de demain

Au bout de son second mandat non renouvelable, Patrick Le Vaguerèse (Président de 2004 à 2011) a laissé sa place à l’occasion de l’assemblée générale de CIPRA France le 7 avril dernier à Grenoble. C’est à son impulsion que l’ONG doit d’avoir pris un rôle de premier ordre dans l’appréhension des enjeux qui se posent aux territoires de montagne en ce début de 21e siècle.
Alain Boulogne, maire des Gets de 2001 à 2008 et expert en tourisme, accède à la présidence de Cipra France. A ses côtés, le bureau exécutif renforce ses compétences autour de :

  • Michel Chamel, trésorier, ingénieur physicien, représentant la FFME
  • Hélène Denis, vice-présidente chargée des relations internationales, économiste, représentant la FFCAM
  • Michel Jacquinod, vice-président aux espaces naturels, chercheur au CEA, vice-président du PNR de Chartreuse
  • Pierre Moreau, vice président chargé du dossier Transport, chef d’entreprise
  • Roger Caracache, conseiller délégué au Réseau de communes « Alliance dans les Alpes », ancien maire
  • Et Patrick Le Vaguerèse, président d’honneur, ingénieur, vice-président de Mountain Wilderness France.

Dans le droit fil de ce qui a été fortement impulsé ces dernières années, CIPRA France veille à la mise en œuvre d’un développement raisonné des Alpes sur la base des protocoles de la Convention alpine. La dimension européenne de la CIPRA en fait sa véritable valeur ajoutée.
Des dossiers aussi forts que le transport des voyageurs et des marchandises, la pression foncière, l’autonomie énergétique, le changement climatique, sur un territoire fragile sont les grandes préoccupations du moment pour mieux vivre dans les Alpes.

Vous pouvez télécharger le communiqué de presse qui a été diffusé le 12 avril dernier.


Projet JO Annecy 2018: Lettre ouverte à la Commission d'évaluation du CIO, 1ier Février 2011

La Commission d’évaluation du CIO a maintenant reçu le dossier de candidature d’Annecy et est sur le point de procéder aux visites d’inspection des sites sélectionnés pour les épreuves des jeux olympiques d’hiver.

FNE, FRAPNA et CIPRA ont souhaité porter à l'attention de Mme Gunilla Lindberg, présidente de la Commission d'évaluation du CIO, plusieurs problématiques qui sont présentées de manière incorrecte ─ ou esquivées ─ dans les documents qui décrivent le projet d’Annecy.

Dans les documents soumis à l'évaluation du CIO, l'impact environnemental du projet est largement ─ en fait, volontairement ─ sous-estimé : impact sur des terres agricoles, sur des ressources en eau, sur des espaces naturels fragiles … Ce projet va immanquablement induire une pression extrêmement forte sur nos territoires montagnards, déjà très contraints, et l'omission délibérée de mesures d'accompagnement concrètes est une faute à laquelle CIPRA, FNE et FRAPNA ne peuvent souscrire. Trois territoires seront très fortement touchés en l'état actuel du projet:

- Le plateau du Semnoz  (au-dessus d'Annecy),

- La plaine du Mont-Blanc (Passy ou Le Fayet),

- Les combes des Aravis de La Clusaz et du Grand-Bornand.

Par l'intermédiaire de la présente lettre ouverte, nous demandons instamment que des mesures de protection concrètes soient prises par les autorités compétentes, avant la décision du CIO en juillet prochain, constituant ainsi une démonstration de leur profond intérêt pour l'exemplarité de la candidature d'Annecy.

A défaut d'obtenir ces engagements officiels, nous, associations environnementales, combattrons le projet par tous les moyens, en France et à l'étranger.

Lettre ouverte FNE - FRAPNA - CIPRA au CIO dans sa version intégrale :

version originale (anglais) ou  traduction française

 

CIPRA France se retire du Conseil d'Orientation Développement Durable et Environnement du projet "Annecy 2018"


Par sa participation au CODDE, CIPRA France a refusé la politique de la chaise vide et tenté de faire entendre sa voix pour que les Jeux Olympiques 2018 ne se fassent pas à n'importe quel prix pour le territoire haut-savoyard.

Après avoir assisté à toutes les réunions du CODDE, nous considérons cependant que la participation à un conseil d’orientation(s) qui ne peut pas en faire est un marché de dupes !

Au-delà de ce vice fonctionnel, nous avions demandé que le comité d’organisation s’engage à soutenir les compensations environnementales suivantes :

                        - Classement du Mont-Blanc au patrimoine mondial de l’UNESCO,

                        - Classement de la vallée des Confins dans les Aravis – classement inscrit dans deux autorisations UTN du Grand Bornand et de La Clusaz mais jamais mis en œuvre depuis 15 ans!

                        - Préservation de la plaine du Mont-Blanc en territoire agricole,

                        - Classement du Semnoz.

Ces compensations environnementales ne coûtaient pas UN EURO, il aurait seulement été nécessaire que le Comité use de son influence pour que les élus concernés fassent avancer ces dossiers.

De plus, le dossier de requérance d’Annecy insistait sur l’utilisation d’installations déjà existantes mais nous avons dû constater que ce n’était pas le cas dans le projet final. On peut ainsi mentionner les sept nouvelles installations de glace qui devraient être créées spécialement pour les JO. C’est là un gâchis énorme que nous ne pouvons accepter, particulièrement criant en période de crise.

Compte tenu de ces constatations, le 13 janvier 2011, le Conseil d’Administration de CIPRA France a décidé à l’unanimité de se retirer du Conseil d’Orientation Développent Durable et Environnement (CODDE) du projet Annecy 2018.

Informations complémentaires : Voir le communiqué de presse ci-contre.

Ou contacter: Patrick Le Vaguerèse, Président de CIPRA France

Mail : [email protected]

 

Des « camions de la déroute » aux « idées pour sortir du tunnel », CIPRA France poursuit sa réflexion sur les transports alpins


« Les camions de la déroute », un film documentaire réalisé par Laurent Cistac, co-produit par France Télévision et Aster Production

Chaque année, 110 millions de tonnes de marchandises transitent par l’arc alpin, et 3 millions de camions franchissent les seules Alpes françaises. Puisqu’il faut néanmoins assurer les échanges économiques de part et d’autre de cette barrière naturelle, quelles sont les alternatives à la route ? Ainsi l’exprime le réalisateur : l’ambition du film documentaire est d’emmener le spectateur dans un domaine étonnant, en réalisant une aventure à la découverte de la réalité des transports dans nos Alpes mais aussi de raconter l’histoire de ces hommes qui passent leur vie sur les autoroutes et routes de montagne.

Pierre Moreau, conseiller technique de CIPRA France a participé à l’élaboration du scénario ainsi qu’au choix des intervenants aux côtés de Tony Aschwanden d’Initiative des Alpes (association aujourd’hui pivot de la politique de transfert modal en Suisse). Et si ses propos conclusifs - qui allaient dans le sens de l’article paru dans le n° 94 d’Alpenscène - n’ont été repris que partiellement (sans doute pour ne pas troubler un discours plus consensuel) il n’en reste pas moins que pour Pierre Moreau, ce documentaire est « un travail remarquable qui n’est jamais ennuyeux ».

A regarder donc et à diffuser largement car le film est en ligne (gratuitement) sur le site internet de France 3:  cliquez ici.

« De la route au rail, des idées pour sortir du tunnel », article de Pierre Moreau et Tony Aschwanden, paru dans Alpenscène 94/2010

Dans le dernier numéro de la revue Alpenscène de la CIPRA, Pierre Moreau pour CIPRA France et Tony Aschwanden pour l’Initiative des Alpes sont les auteurs d’un article qui apporte un éclairage sur l’incapacité des pays et des régions alpines à mettre en œuvre une politique de transfert modal de la route vers le rail, pourtant exigée. Dans la politique des transports de l’Union européenne, la question des infrastructures et notamment le processus de création de corridors transeuropéens de fret ferroviaire, est au premier plan. L’objectif principal poursuivi est d’éliminer les goulots d’étranglement. Dès lors les liaisons à travers les Alpes doivent être modernisées grâce à des grands projets de tunnels de base.

Copyright Initiatives des Alpes

Aux deux auteurs de s’interroger alors : qu’apporteront réellement ces projets ? Selon une étude citée dans cet article, la mise en service du tunnel ferroviaire du Gothard (en 2016) n’augmentera que de 2% la part du rail pour le fret. Alors que partout, en France comme en Europe, le fret ferroviaire continue à perdre des parts de marché. La région Rhône-Alpes, qui soutient fortement le caractère prioritaire du projet de tunnel ferroviaire transfrontalier entre Lyon et Turin, n’a pu empêcher que la date de lancement des travaux - et à fortiori l’échéance de la mise en service - soit sans cesse retardée. Si la liaison ferroviaire Lyon-Turin est assez symptomatique du malaise, la question du transit par le Brenner, entre l’Autriche et l’Italie, connait les mêmes vicissitudes.

Sortir du tunnel ! Les tunnels de base ne pourront à eux seuls faire des miracles. Pour un transfert efficace des marchandises de la route vers le rail, d’autres mesures sont nécessaires. Comme le démontrent Pierre Moreau et Tony Aschwanden, il existe des moyens plus efficaces pour le transfert du trafic que les seuls projets de tunnels qui se chiffrent (chacun) en milliards d’euros :

- en priorité, il s’agit de créer les conditions d’une concurrence loyale entre les modes de transport,

- d’autre part, la capacité existante des infrastructures ferroviaires doit être mieux utilisée, et grâce à une meilleure gestion, la compétitivité de l’offre ferroviaire pourrait être améliorée,

- et enfin, plus généralement, de nouveaux instruments sont nécessaires pour réguler le trafic routier dans les régions sensibles telles que les Alpes. Un outil efficace à cet effet est la bourse du transit alpin dont l’objectif est de promouvoir le transfert du fret de transit de la route vers le rail par l’émission contrôlée de droits de transit pour les camions.

La position de CIPRA France est ainsi très proche de celle d’Initiative des Alpes : encourager des solutions positives pour passer de la route au rail.

Pour approfondir cette réflexion, lisez plutôt l’article dans son intégralité :

De la route au rail, Des idées pour sortir du tunnel, Alpenscène 94/2010 – pp. 10-11

Toni Aschwanden, Initiative des Alpes & Pierre Moreau, Conseiller technique CIPRA France

 

Lettre ouverte au Président de l'Association Nationale des Maires de Station de Montagne concernant la Directive Territoriale d'Aménagement des Alpes du Nord


Suite au Conseil d’Administration de l’Association Nationale des Maires des stations de Montagne (l’ANMSM) qui s’est tenu le 29 juillet 2009 concernant l’étude du projet de Directive Territoriale d’Aménagement des Alpes du Nord, l’ANMSM a fortement critiqué son contenu. Considérant l’objectif de l’association des maires des stations de montagne ayant adhéré à la Charte « d’apporter des réponses concrètes aux évolutions climatiques afin de pérenniser les économies locales et de garantir un tourisme durable »,  avance les propos selon lesquels la politique adoptée serait trop marquée pour la protection de l’environnement au détriment des préoccupations économiques et sociales. Selon ses membres : « la définition d’une nouvelle politique d’aménagement de la montagne et de développement durable doit prendre en compte ses trois aspects (économie, social et environnement) sans privilégier de manière exclusive l’environnement, au détriment de l’efficacité économique, de l’intérêt des populations locales et des stations de montagne ».

En réponse à cette motion, CIPRA France a exprimé sa position dans un communiqué de presse datant du 6 octobre 2009 : « Nous avions cru comprendre que les stations qui avaient signé votre charte s'engageaient dans une voie qui rejoignait à terme les principes de la Convention alpine et qui trouverait une réelle cohérence et concordance avec les orientations du projet de DTA Alpes du Nord. Nous relevons donc une contradiction majeure avec leur approbation de la déclaration du 29 juillet 2009 émise par votre Conseil d'administration. Dans ces conditions, nous ne pouvons que nous retirer du Comité national de suivi de la charte que vous avez mis en place et dénoncer catégoriquement une opération qui ne serait alors que purement médiatique ».

Bien que les propos tenus par l’ANMSM soient contraires aux principes qu’ils ont adoptés dans la Charte, CIPRA France a pris soin de ne pas s’enfermer dans ses positions et ainsi permettre aux membres de l’ANMSM d’ouvrir le débat.

Téléchargez les documents en cliquant sur le lien qui suit : la Motion de l'ANMSM sur la DTA et la Lettre ouverte de CIPRA France à l'ANMSM.


Retour sur le voyage d'études au Vorarlberg (A), du 13 au 16 septembre 2009 :

Intégrer l'efficience énergétique des bâtiments et la construction passive dans une dynamique durable de territoire


La réalisation de ce voyage dans le cadre des actions du Réseau de communes soutenables « Alliance dans les Alpes » et du projet climalp qui vise à promouvoir la performance énergétique de bâtiments en bois régional dans les Alpes fut l’occasion pour les communes de découvrir des exemples modèles de construction passive et d’efficience énergétique des bâtiments. Les participants au voyage : élus, techniciens, architectes, acteurs de la filière bois Français sont revenus riches de connaissances, de savoirs faire, d’idées pour de futurs projets. Leurs attentes ont été satisfaites.

Les organisateurs de ce voyage espèrent avoir apportés les outils suffisants au développement et à la diffusion de ces techniques de développement soutenable, accompagner les participants dans ses démarches permettant une réalisation concrète de projets.

Ce communiqué est disponible et téléchargeable en cliquant sur le lien suivant Communiqué de presse suite au voyage dans le Vorarlberg. Pour plus de renseignements contactez l'animatrice du réseau Alliance dans les Alpes [email protected]

 

CIPRA France AU SALON D’AMENAGEMENT EN MONTAGNE :

ACCOMPAGNER UN AVENIR « DURABLE » POUR LA MONTAGNE


La Commission internationale pour la Protection des Alpes (CIPRA), dès sa création en 1952, a travaillé à la mise en œuvre d’un dispositif international de préservation des patrimoines alpins qui a présidé à l’élaboration de la Convention alpine.

Et si cette année, CIPRA France est l’invitée du SAM, ce n’est pas un paradoxe !

Réchauffement climatique, mondialisation, énergie chère, pollutions… d’un bout à l’autre de l’Arc alpin, les enjeux de l’avenir s’affichent désormais clairement. Y compris pour les élus et décideurs qui doivent trouver dans ces basculements de réelles opportunités pour préparer un avenir durable des territoires.

Bien sûr, la cause du changement n’est pas encore gagnée. Et chaque jour, sur le terrain, la menace perdure d’aménagements dévoreurs d’espaces et de nature, ou susceptibles de déstructurer l’organisation sociale de nombreux villages ou vallées.

Trouver un juste équilibre entre l’économique, le social, l’environnement et la culture, préparer un avenir raisonné pour l’ensemble du massif, voilà bien l’enjeu essentiel de la Convention alpine, traité international, signé en 1991 par l’ensemble des 8 pays alpins dont la France, et l’Union Européenne. Et qui implique donc les acteurs de la montagne alpine.

Le rôle de CIPRA France est de veiller à cette mise en œuvre et, jour après jour, d’accompagner les décideurs, dans la voie du développement durable.

Par le biais, par exemple du réseau "ALLIANCE dans les ALPES" encore trop peu représenté en France et qui pourtant réunit 260 communes de l’Arc alpin. Engagées dans des projets respectueux de l'esprit de la Convention alpine, ces communes partagent réflexions et bonnes pratiques… C'est ainsi que des voyages d'études ont conduit des élus locaux français dans le Vorarlberg (Autriche) pour voir comment cette Région s’est engagée dans la construction de bâtiments « passifs » et a mis en œuvre une véritable politique de transports « doux ».

De la théorie à la pratique il n'y a pas de solutions miracles. Mais un chemin attentif à construire ensemble – pas à pas – et par le biais d’actions concrètes, conduites sur le terrain avec pragmatisme, et bien loin de tout élitisme ou extrémisme…


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