MultiBios

Sous l’effet du changement climatique, sécheresses, inondations et autres risques naturels sont de plus en plus fréquents, et peuvent parfois se conjuguer sur les mêmes territoires. Comment pouvons-nous, en tant que société, apprendre à gérer ces risques et augmenter notre résilience ? Quel rôle peuvent jouer ici les parcs de biosphère dans les Alpes et au-delà ? Un nouveau projet de recherche avec la participation de la CIPRA se penche sur ces questions. Comme l’explique Wolfgang Pfefferkorn, chargé de mission de CIPRA International, le projet « MultiBios » aborde le problème de la superposition des risques climatiques tels que la canicule, la sécheresse et les inondations : « Dans ce projet, nous analysons le rôle des parcs de biosphère dans la gestion des risques climatiques multiples, et cherchons comment renforcer ces espaces protégés pour leur permettre de relever ces défis. » Le projet implique des partenaires tels que l’Institut d’écologie sociale de l’Université des sciences de la vie de Vienne ou l’Institut international pour l’analyse appliquée des systèmes (IIASA) de Laxenburg (Autriche), qui fait office de chef de file.

Nom complet du projet

MultiBios (Risques multiples dans les réserves de biosphère – gestion des risques hydroclimatiques multiples en vue d’améliorer la résilience socio-écologique)

Objectifs du projet

• Analyser et renforcer le rôle des réserves de biosphère dans la gestion des risques naturels
• Améliorer la coopération entre les scientifiques et les actrices et acteurs locaux afin de renforcer la résilience climatique des territoires.

Activités

• Mise en place d’un groupe transdisciplinaire chargé d’accompagner le projet sur toute sa durée
• Analyse du cadre politique et institutionnel de la gestion des sécheresses et des inondations
• Entretiens avec les actrices et acteurs locaux des réserves de biosphère : maires, administrations, propriétaires fonciers, actrices et acteurs socio-professionnels, société civile
• Échanges d’expériences et transfert de connaissances entre la réserve de biosphère du Wienerwald (Autriche) et six autres réserves de biosphère en Autriche, en Allemagne et en Suisse
• Organisation de trois ateliers transnationaux ; le premier aura lieu au printemps 2024 dans la réserve de biosphère du Wienerwald
• Publication et diffusion des résultats dans des revues scientifiques et au-delà.

Durée du projet

Mai 2023 – avril 2025

Partenaires

Association CIPRA International

Université des sciences de la vie de Vienne (Institut d’écologie sociale)

Institut international pour l’analyse appliquée des systèmes (IIASA)

Réserves de biosphère : Wienerwald (Autriche), Lungau (Autriche), Nockberge (Autriche), Vallée de la Mur (Autriche), Grosses Walsertal (Autriche), Val Müstair (Suisse), Forêt-Noire (Allemagne)

Langues du projet

Allemand, anglais

Contact

Wolfgang Pfefferkorn, [email protected]

Financement

Le projet de recherche d’une durée de deux ans est financé à hauteur de près de 170 000 euros par l’Académie autrichienne des sciences dans le cadre du Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO. Il est également soutenu financièrement par l’Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) à hauteur de 10 000 CHF, ainsi que par le Comité national MAB Allemagne (10 000 €).