Les transports en commun sont une alternative sensée. Ils offrent de nombreux aspects positifs : une personne empruntant les transports en commun utilise moins de place, économise de l’argent et parfois aussi du temps, élargit son réseau de relations et reste souple.  
Au niveau national, des mesures sont prises, même si c’est avec lenteur. Les choses n’avancent malheureusement souvent que sous la menace d’une sanction : en 2013, l’Etat slovène a reçu un avertissement de la Commission européenne parce que le niveau de particules fines avait dépassé les limites légales européennes. Et les transports motorisés en sont justement la cause principale.
Changer les habitudes n’est pas une tâche aisée, et il faut souvent des années avant de pouvoir en constater les effets. CIPRA Slovénie publie depuis six ans une brochure indiquant les horaires de tous les moyens de transports en commun dans les Alpes slovènes – bien que cette tâche incombe normalement à l’Etat. On ne trouve nulle part ailleurs ces informations ainsi regroupées. Les brochures sont utilisées autant par les touristes que par les habitants.
Cette brochure a également une autre fonction : celle de souligner l’importance de la mobilité douce dans les Alpes. La collaboration de 18 partenaires à ce projet, petit mais efficace, en illustre le succès. La brochure grossit d’année en année, de nouvelles lignes voient le jour. En 2014, nous avons pu présenter 37 lignes de bus, de train, de remontées mécaniques et de bateaux ainsi qu’une ligne transfrontalière vers l’Autriche.

www.cipra.org/slovenija (sl)

Source: Rapport annuel 2014, CIPRA International, http://www.cipra.org/rapport-annuels