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Si c’est cool, on y va !

10/09/2012 / CIPRA Internationale Alpenschutzkommission
Les jeunes cherchent à être reconnus, à s’amuser et à se réaliser. Le cadre dans lequel ils peuvent s’engager est tout aussi important que leur motivation.
Image caption:
Le monde dans lequel vivent les jeunes : les projets de participation doivent refléter la réalité dans laquelle ils vivent. © Anita Bonetti
Les jeunes décident eux-mêmes s’ils s’engagent ou non pour une chose ou pour un thème. Ils accepteront éventuellement de participer de préférence si c’est bon pour leur image et si on leur donne un rôle responsable. Alors, ils trouveront ça cool d’en être. Le côté « fun » est un autre aspect à prendre en considération. Quand ils ont voix au chapitre et peuvent réaliser quelque chose, les jeunes trouvent ça « super », ils se sentent renforcés dans leur personnalité. Les possibilités d’engagement pour les jeunes doivent être transparentes, claires et vraies, mais surtout être en lien avec la réalité dans laquelle ils vivent. Une approche en douce, sous la forme de jeux pédagogiques, sera par contre rapidement percée à jour et rejetée.
Au cours de ces dernières années, la participation des jeunes a été mise en œuvre sous diverses formes. Il existe autant de modèles que de thèmes et de possibilités auxquels les jeunes sont invités à participer. Leur succès dépend largement des possibilités, des réalités, des thèmes et des problèmes locaux et régionaux : si le cadre ne convient pas aux jeunes, ils ne parviennent pas à ­s’engager.

Engagement à durée indéterminée
En raison du bref laps de temps pendant lequel les jeunes peuvent s’investir avant de devenir adultes, les modèles participatifs pour la jeunesse sont empreints d’une dynamique particulière. La durée de vie d’un modèle dépend de l’existence d’une structure stable et de la volonté des adultes de faire vraiment participer les jeunes.
La jeunesse occupe désormais le devant de la scène. Il semble aujourd’hui reconnu que les processus de participation de la jeunesse permettent de concevoir des plans d’avenir soutenables. Des structures spécialisées dans la participation des jeunes se sont créées un peu partout aux niveaux régional, national et international au cours de la dernière décennie. Elles sont étroitement connectées. Leur création n’a été possible que grâce à l’existence d’une volonté politique. Avec l’appui des structures spécialisées et des initiatives, de nombreux projets de participation de la jeunesse ont été mis en œuvre sur différents thèmes, notamment avec des fonds de l’Union européenne comme le programme « Jeunesse en action ».
Les projets interrégionaux et internationaux se terminent la plupart du temps à la fin d’un projet et des fonds qui lui étaient destinés. Il faut néanmoins souhaiter que la participation de la jeunesse fasse partie de la politique de la société sans qu’il soit nécessaire de recommencer constamment à justifier son importance.

Anita Bonetti, JugendInitativ Vorarlberg (Initiative Jeunesse du Vorarlberg)
www.jugendinitiativ.at (de)
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Source : Alpenscène n° 97 (www.cipra.org/fr/alpmedia/publications/5017)